
Ghana – Burkina Faso : un front commun pour harmoniser les fréquences télécoms 🇬🇭 📶 🇧🇫
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Le Ghana et le Burkina Faso ont entamé des discussions pour limiter les interférences de signaux télécoms le long de leur frontière commune. L’objectif est de garantir des services de meilleure qualité aux populations frontalières et de renforcer la coopération régionale dans la gestion du spectre hertzien.
Une rencontre bilatérale pour réduire les brouillages🤝
Les 19 et 20 août, les régulateurs et les opérateurs de téléphonie mobile des deux pays se sont réunis sous l’égide de la National Communications Authority (NCA) du Ghana. La rencontre visait à définir des stratégies pour atténuer les interférences de signaux transfrontaliers et poser les bases d’un futur accord de coordination.
Le directeur général par intérim de la NCA, Edmund Fianko, a indiqué que des seuils de puissance du signal seraient fixés afin d’éviter que les signaux ne débordent au-delà de la frontière. Les opérateurs devront s’y conformer une fois l’accord finalisé.
Selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), les ondes radioélectriques ignorent les frontières administratives, ce qui rend indispensable une concertation entre États. Une telle coordination permet d’assurer un usage équitable du spectre, de prévenir les brouillages qui perturbent les services télécoms et favorisent l’apparition de signaux d’opérateurs étrangers sur un territoire voisin.
Une dynamique régionale d’harmonisation 🔄
Ce type de coopération n’est pas inédit en Afrique centrale et de l’Ouest. Le Ghana a déjà signé un accord similaire avec le Togo. Début août, le Congo et l’Angola ont tenu des discussions dans le même esprit, tandis que le Gabon et le Cameroun ont signé un accord le 4 août. En juin, le Tchad et le Cameroun avaient également ouvert des négociations pour harmoniser l’utilisation des fréquences aux frontières.
Ces initiatives traduisent une volonté commune de répondre à l’explosion de la demande en connectivité. Les pays africains cherchent aussi à limiter les problèmes techniques qui affectent leurs abonnés.
Des discussions encore au stade préliminaire ⏳
Malgré la volonté affichée, le Ghana et le Burkina Faso n’ont pas encore conclu d’accord formel. La réussite du processus dépendra de la capacité des deux pays à s’entendre sur les modalités techniques et à garantir une mise en œuvre effective sur le terrain.
Si l’accord voit le jour, il constituera une avancée majeure pour améliorer la qualité des services télécoms dans les zones frontalières. Par ailleurs, ce partenariat pourrait aussi consolider l’intégration numérique régionale.
👉🏾 Pensez-vous que la coordination des fréquences aux frontières pourrait vraiment améliorer la qualité des services télécoms pour les populations locales ? Dites-le-nous en commentaires ☺️
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