
Piratage ou progrès ? Perplexity accusé de contourner les règles d’Internet 🤖
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L’univers de l’IA bouillonne, et Perplexity fait partie des acteurs qui font parler d’eux… pas toujours pour de bonnes raisons. Accusé récemment par Cloudflare d’utiliser des techniques pour “piller” des sites web bloquant l’accès aux robots, Perplexity se retrouve au cœur d’une tempête médiatique. Samedi ordinaire sur Internet ? Pas vraiment. Cette fois, le débat touche à la frontière entre innovation et respect des règles du jeu numérique.
Les faits : Quand Perplexity fait la sourde oreille 🚫👂
Selon Cloudflare, Perplexity aurait utilisé des crawlers furtifs pour consulter et extraire le contenu de sites web explicitement protégés par des fichiers robots.txt ou des systèmes de blocage. Plutôt que d’abandonner après ces interdictions, les bots de Perplexity adoptaient une panoplie d’astuces dignes d’un film d’espionnage : changement d’identifiant (“user agent”), rotation des adresses IP et même imitation de navigateurs classiques comme Chrome sur macOS. Conséquence, des millions de requêtes par jour ont touché des dizaines de milliers de domaines censés leur être interdits.
Cloudflare contre Perplexity : accusation, riposte et confusion 🤺
Face à ces découvertes, Cloudflare n’a pas fait dans la dentelle : rapport public, exclusion de Perplexity des “bots vérifiés” et comparaison à des hackers nord-coréens. De son côté, Perplexity rejette fermement les allégations, parlant de “coup de pub” et soulignant que l’analyse de Cloudflare serait selon eux bourrée d’erreurs — le bot incriminé ne leur appartiendrait même pas. Pour Perplexity, seule une analyse faite en réaction à une question utilisateur serait réalisée, sans réutilisation pour l’entraînement du modèle, et toujours de manière limitée.
Derrière la technique : éthique, propriété et futur du web 🌐🤖
Au-delà des arguments techniques, le clash révèle surtout un malaise grandissant autour de la collecte de données par les intelligences artificielles. Faut-il un consentement explicite ? Comment distinguer un outil légitime d’un scrapeur malveillant ? Est-ce à chaque éditeur d’armer son site ou doit-on imaginer une gestion plus centralisée ?
Pour l’instant, la frontière reste floue : tout le monde veut participer au web ouvert, mais personne ne veut se faire piller… sauf pour engranger des progrès rapides en IA.
Et demain, on fait quoi ? 🚦
La controverse Perplexity/Cloudflare est révélatrice : le web ne sera plus jamais tout à fait comme avant. Entre les partisans d’une innovation sans limite et ceux qui réclament des garde-fous éthiques, il va falloir (ré)inventer une cohabitation intelligente, où chaque acteur saura tracer la ligne rouge à ne pas franchir. Bref, ce débat ne fait que commencer.
💬 Et vous, vous en pensez quoi ?
L’IA doit-elle pouvoir naviguer partout, ou les sites devraient-ils pouvoir garder le contrôle total de leurs contenus ? Débattons-en dans les commentaires !
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