
Fintechs non agréées au Cameroun : le gouvernement donne 3 mois pour se régulariser ⚠️
Click here to read in English
Le ministère des Finances tape du poing sur la table. Dans un communiqué publié le 5 mai 2025, le ministre Louis Paul Motazé met en garde les sociétés qui mènent des opérations de paiement, de transfert de fonds, de prêt ou autres services financiers via des plateformes numériques au Cameroun, sans autorisation officielle.
Ces structures disposent désormais d’un délai de trois mois pour se conformer à la réglementation, sous peine de fermeture.
Un rappel à l’ordre face à des risques multiples ⚖️
Selon le communiqué, certaines entreprises mènent des activités financières sans agrément des autorités compétentes. Une situation préoccupante, en raison des risques d’escroquerie, de blanchiment de capitaux et de financement illicite qu’elle fait peser sur le système financier.
Le ministère attire donc l’attention des citoyens, des opérateurs économiques et des administrations sur les dangers liés à ces pratiques illégales.
Trois directives claires 📋
Le ministre énonce trois consignes majeures :
- Les promoteurs concernés doivent déposer une demande d’agrément dans un délai de trois mois à compter du 5 mai. Passé ce délai, leurs services seront considérés comme illégaux et pourront être suspendus d’office.
- Les prestataires non agréés doivent cesser immédiatement leurs activités.
- Les responsables de plateformes de collecte de fonds ou de prêt en ligne non autorisées doivent interrompre leurs services et se signaler aux autorités compétentes.
Ces mesures visent à mettre un terme à la confusion entre ces acteurs non régulés et les établissements financiers légalement reconnus.
Des sanctions en vue ⚒️
Le ministère précise qu’il engagera des procédures administratives et judiciaires à l’encontre des contrevenants. Il invite par ailleurs les autorités judiciaires et policières à veiller à la stricte application de ces mesures.
Ce changement de ton s’inscrit dans un contexte de forte croissance des services financiers numériques, parfois exploités hors de tout cadre légal.
Le communiqué rappelle également le cadre juridique régional, notamment le règlement N°04/18/CEMAC/UMAC/COBAC du 21 décembre 2018, qui régit les services de paiement dans la zone CEMAC.
En réaffirmant ce cadre légal, le ministère souhaite protéger les consommateurs et renforcer la confiance dans l’écosystème fintech camerounais.
Vos avis comptent !!!
Avez-vous déjà utilisé une plateforme de prêt ou de transfert d’argent en ligne sans connaître son statut légal ?
Partagez votre expérience en commentaires 😊
📱 Retrouvez notre actu chaque jour sur WhatsApp, directement dans l’onglet “Actus” en vous abonnant à notre chaîne en cliquant ici ➡️ Lien chaîne WhatsApp TechGriot 😉