Baccalauréat : le Danemark ouvre la porte à l’intelligence artificielle dès 2026 🤖📖

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À partir de 2026, les lycéens danois passant l’épreuve orale d’anglais du baccalauréat pourront s’appuyer sur l’intelligence artificielle (IA) lors de la phase de préparation. L’annonce a été faite le 22 août par le ministère de l’Éducation du pays.

Une innovation pédagogique encadrée 📚

Concrètement, après avoir tiré leur sujet, les élèves disposeront d’une heure de préparation. Durant ce temps, ils auront la possibilité d’utiliser tous les outils disponibles, y compris les IA génératives. Une évolution notable, puisque l’usage de ces technologies était jusqu’ici strictement interdit. En revanche, l’exposé oral devant l’examinateur devra rester le fruit du travail personnel de l’élève.

En France, la ligne reste beaucoup plus stricte : l’usage de l’IA est totalement proscrit lors des examens. Dans un règlement diffusé en juin 2025, l’Éducation nationale a précisé que l’IA devait être utilisée uniquement « au service de l’éducation » et non comme substitut à l’effort de réflexion. Même pour les devoirs, son emploi nécessite l’autorisation explicite de l’enseignant.

Le choix d’un cadre strict ⚖️

Le Danemark n’en est pas à sa première expérimentation. Le pays autorise déjà l’usage encadré d’internet lors des examens depuis 2008. Pour le ministre de l’Éducation, Mattias Tesfaye, cette nouvelle étape vise à « trouver le bon équilibre » entre apprentissage traditionnel et outils numériques.

« Lorsque les élèves évoluent à la fois dans des mondes analogiques et numériques, nous les préparons de la meilleure manière possible à la réalité après l’école », a-t-il expliqué.

L’expérimentation sera réservée aux lycées volontaires et ne concernera que la filière générale. Reste que les limites actuelles de ces technologies apparaissent encore dans un cadre académique exigeant.

Une décision qui interroge ❓

La décision danoise relance le débat sur la place de l’intelligence artificielle dans les apprentissages et les évaluations scolaires. Entre outil d’assistance et risque de dépendance, la frontière reste fine. Mais pour Copenhague, l’enjeu est clair : préparer les élèves à un monde où analogique et numérique coexistent au quotidien.

👉🏾 Que pensez-vous de l’utilisation de l’IA lors des examens ? Dites-nous en commentaires ☺️