#Elections2025 : ELECAM mise sur le numérique pour séduire les électeurs 🇨🇲🗳️📱

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À chaque échéance électorale, les regards se tournent vers Elections Cameroon (ELECAM), l’organe en charge de la gestion du processus électoral. Cette année, en plus des traditionnels communiqués et affichages sur les murs des antennes locales, l’institution mise davantage sur le numérique pour informer et accompagner les électeurs.

Un clic pour vérifier son inscription 💻

Plus besoin de se déplacer jusqu’aux bureaux d’ELECAM pour savoir si son nom figure sur les listes électorales. Depuis quelque temps, l’organisme invite les citoyens à vérifier leur statut en ligne via une plateforme dédiée. En saisissant simplement son numéro d’identification, il est possible de confirmer son inscription ou de signaler des irrégularités.

Cette innovation suscite un vif intérêt, notamment chez les jeunes et les Camerounais de la diaspora.

« Je vis en France et, grâce à ce site, j’ai pu confirmer que je suis bien inscrit dans mon centre à Yaoundé. C’est rassurant de savoir qu’on n’a pas besoin d’un intermédiaire pour ce genre de démarche. Même si on n’a pas encore le vote en ligne, au moins mon nom est sur la liste de ma circonscription. Si je parviens à voyager à cette période, je voterai », se réjouit Ernest, expatrié depuis trois ans.

Les réseaux sociaux comme baromètre électoral 📊

Au-delà de son site web, ELECAM alimente régulièrement ses pages Facebook, Instagram, X (ex-Twitter) et même WhatsApp avec des informations clés sur le processus électoral : candidatures reçues, statistiques sur la répartition des électeurs, rappels des textes réglementaires… L’institution joue ainsi la carte de la transparence numérique. Toutes les informations officielles sont publiées en temps réel.

« Avant, je n’aurais jamais pensé consulter la page Facebook d’ELECAM, maintenant je la suis pour être informé. C’était vraiment visible pendant la période de dépôt des candidatures. On pouvait voir les listes actualisées minute par minute. Ça change littéralement des discours officiels », confie Boris, un jeune électeur.

Cette visibilité numérique, encore timide il y a quelques années, devient aujourd’hui une vitrine incontournable pour toucher les électeurs là où ils sont les plus actifs. Les communiqués et décisions ne se limitent plus aux journaux ou à la radio : ils s’affichent désormais sur les téléphones. Certains passionnés de politique ont même activé les notifications pour ne rien manquer.

Des efforts salués… mais des attentes encore fortes 📌

Si le dispositif séduit par sa simplicité, certains utilisateurs soulignent ses limites. Plusieurs signalent des difficultés d’accès au site de vérification ou des erreurs persistantes dans les données. D’autres regrettent que les interactions de l’institution ne soient pas plus réactives.

« J’ai voulu poser une question sur la page Facebook, aucune réponse. Pourtant, ils devraient pouvoir nous orienter. Se limiter à publier sans répondre ne nous aide pas vraiment. Nous avons des questions auxquelles nous sollicitons des réponses mais hélas», déplore Sandra, une électrice.

Malgré tout, l’initiative est globalement saluée comme une avancée vers une administration plus accessible. Elle contribue à rendre le processus électoral moins opaque et plus proche des préoccupations citoyennes. Les yeux rivés sur les écrans, on tape Elections Cameroon dans la barre de recherche en espérant voir : « a publié il y a 1 minute ».

« Je ne lâche rien puisque, lundi 11 août 2025, c’était le délai pour choisir les couleurs et vérifier les logos des partis pour la conception des kits de campagne. On entre dans une période morose, mais nous on veut savoir ce qui se passe. Lire la loi est long pour nous. Ils devraient nous proposer des informations capables de retenir notre attention », explique Landry, électeur passionné.

Une présence numérique qui accompagne, sans remplacer le terrain 🤝

Si le numérique facilite l’accès à l’information, le contact physique reste essentiel. ELECAM continue d’organiser des descentes sur le terrain, des séances d’éducation civique et des permanences dans les antennes locales. Le numérique agit comme un relais, un complément aux actions de proximité, permettant une diffusion plus large.

Au Cameroun, où chaque processus électoral soulève son lot d’interrogations, l’irruption d’ELECAM dans le numérique ouvre une fenêtre de transparence… mais aussi un miroir des attentes citoyennes. Ce dispositif en ligne, aussi pratique soit-il, ne suffira pas à lui seul à dissiper les doutes ou à enrayer la méfiance. Pourtant, il marque un tournant : celui d’une institution qui n’a plus d’autre choix que d’écouter, d’informer et d’interagir, sous les yeux vigilants d’une population connectée et décidée à faire entendre sa voix. À quelques mois du scrutin, le terrain électoral se joue aussi derrière les écrans.

À vos Avis !!!!
Pensez-vous que le numérique peut vraiment renforcer la confiance dans le processus électoral au Cameroun ? Dites-le-nous en commentaires 🤭