Tchad : le numérique pour le développement 🚀

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Le Projet d’Appui à la Transformation Numérique (PATN) du Tchad a été officiellement lancé le 6 décembre 2024. Doté en effet d’un budget de 76,45 milliards FCFA, il vise à renforcer les infrastructures numériques, élargir l’accès à Internet et digitaliser les services publics. Il s’agit d’une initiative soutenue par la Banque Mondiale. Celle-ci ambitionne de connecter 4,5 millions de personnes et de former 400 000 bénéficiaires, dont des femmes et des jeunes.

Un projet pour réduire la fracture numérique 🌐

Le Tchad fait face à un défi majeur, celui de l’accès limité à Internet. En effet, la majorité de la population, surtout dans les zones rurales, reste non connectée. Le PATN entend changer cette réalité. En construisant des infrastructures modernes, le projet cherche à réduire les inégalités numériques.

Il faut relever que c’est la Banque Mondiale qui finance ce programme. Elle s’engage à accompagner le Tchad dans sa transformation digitale. Ce projet s’aligne sur la Vision 2030 du pays : « Le Tchad que nous voulons ». Il s’inscrit également dans le Plan Stratégique de Développement du Numérique et des Postes (PSDNP 2020-2030).

Selon le rapport « E-Government Survey 2024 : Accelerating Digital Transformation for Sustainable Development » des Nations Unies (UN DESA), le Tchad obtient un score de 0,2674 sur 1 à l’indice des services en ligne (OSI). Il a par ailleurs 0,1194 sur 1 à l’indice des infrastructures de télécommunications (TII). Ces résultats se situent bien en dessous de la moyenne africaine, qui s’établit à 0,3862 sur 1 pour l’OSI et à 0,4534 sur 1 pour le TII.

Selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), en 2022, les réseaux 3G et 4G couvraient respectivement 68% et 36% de la population tchadienne. La 2G quand à elle atteignait une couverture de 86,8%. La 5G, en revanche, n’a pas encore été déployée dans le pays.

Des objectifs clairs pour un avenir connecté 🎯

Il faut savoir que le PATN repose sur deux axes principaux. Le premier concerne la connectivité. Il s’agit d’améliorer les infrastructures numériques pour offrir une couverture internet fiable et abordable.

Le second axe concerne sur les services publics numériques. L’objectif est de faciliter l’accès des citoyens aux services essentiels comme la santé, l’éducation ou la justice. De plus, la digitalisation renforcera la transparence et l’efficacité des administrations publiques. Le projet est également inclusif. Il cible d’ailleurs des groupes souvent marginalisés, notamment les femmes et les jeunes. Sur les 400 000 personnes qui bénéficieront des formations numériques, 25 000 seront des femmes et des filles.

Les secteurs concernés sont variés : éducation, santé, agriculture et sécurité. Jana Kunicova, responsable de la Banque Mondiale, a souligné l’importance de cet aspect. Pour elle, l’inclusion numérique est une priorité.

Une transformation soutenue par l’innovation 💡

Le Premier ministre Allah-Maye Halina a mis l’accent sur l’intelligence artificielle. Il a ainsi appelé la jeunesse tchadienne à se familiariser avec ces technologies. Pour lui, l’avenir repose sur une utilisation innovante des outils numériques. Par ailleurs, le projet prévoit aussi un accès direct aux plateformes numériques pour 2 millions de personnes. Ces plateformes permettront de simplifier les démarches administratives.

Cependant en connectant des millions de citoyens, il renforcera l’économie numérique. En formant des milliers de jeunes, il favorisera un développement inclusif. Sauf que le numérique n’est plus une option pour le Tchad. C’est un levier indispensable pour assurer son développement durable. Avec le PATN, le pays se positionne comme un acteur majeur de la révolution digitale en Afrique.

À vos avis !!!
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