Lutte contre la cybercriminalité : 65 pays signent le premier traité mondial 🌐
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Réunis à Hanoï les 25 et 26 octobre, 65 États ont officiellement signé la première Convention universelle des Nations Unies dédiée à la cybercriminalité. Un accord historique qui vise à renforcer la coopération mondiale face à la montée fulgurante des attaques numériques et à protéger les citoyens dans un espace en ligne devenu hautement vulnérable.
Sécuriser le cyberespace mondial 🔒
Adoptée par l’Assemblée générale en décembre 2024 après cinq ans de négociations, cette Convention établit pour la première fois un cadre juridique international pour enquêter et poursuivre les crimes commis en ligne. Elle couvre des infractions telles que les ransomwares, les fraudes financières, la cyberextorsion, l’espionnage numérique ou encore la diffusion non consentie d’images intimes. Ces fléaux sont désormais reconnus comme des infractions officielles au niveau international.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a salué « un instrument juridiquement contraignant et un engagement pour qu’aucun pays ne soit laissé sans défense ». La cérémonie, organisée au Vietnam avec l’ONUDC, a réuni ministres, diplomates et experts du monde entier, tous animés par l’urgence de lutter contre cette menace globalisée.
Assistance 24h/24 entre États 🤝
Ce traité ne se limite pas à des principes. Il prévoit des mécanismes concrets pour une action coordonnée, notamment :
- la criminalisation harmonisée d’un large éventail d’infractions numériques ;
- le partage rapide de preuves électroniques entre pays ;
- la mise en place d’un réseau opérationnel actif 24h/24 et 7j/7 ;
- le soutien en formation, infrastructures et technologies, notamment pour les pays en développement.
L’accord entrera en vigueur 90 jours après sa ratification par 40 États. Pour de nombreux pays africains et asiatiques, il représente une occasion inédite d’accéder à des outils techniques mondiaux de lutte contre la cybercriminalité.
Tous contre les attaques numériques massives 🚨
António Guterres a rappelé la gravité de la situation :
« Chaque faille peut exposer des millions de personnes dans le monde entier. »
Selon les prévisions, le coût global de la cybercriminalité atteindra 10 500 milliards de dollars par an dès 2025, soit l’équivalent du PIB combiné du Japon et de l’Allemagne.
La Convention met l’accent sur la protection des victimes, la préservation de la vie privée et le respect des droits humains. Ces mesures donnent aux forces de l’ordre un cadre clair pour agir malgré la complexité des enquêtes transfrontalières.
Vers un cyberespace plus sûr et plus juste 🌍
Le choix de Hanoï n’est pas anodin : le Vietnam s’impose désormais comme un maillon clé des chaînes d’approvisionnement numériques mondiales.
António Guterres a appelé les États à « ratifier rapidement et appliquer concrètement » cette Convention, soutenue par des financements, des formations et un accès équitable aux technologies.
Pour l’ONU, ce traité marque le début d’une nouvelle ère.
« Nous devons construire un cyberespace respectueux de la dignité humaine », a conclu M. Guterres. « Un numérique qui protège, plutôt qu’un numérique qui menace. »
La bataille contre la cybercriminalité se joue désormais à l’échelle mondiale.
Pour la première fois, un cadre légal universel existe pour la mener.
👉🏾 Et vous, pensez-vous que ce traité changera réellement la donne face aux cyberattaques ?
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