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WeTransfer, IA et CGU polémiques : ce qu’on a failli accepter sans le savoir 🤖

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C’est le genre de mise à jour qu’on ne lit (presque) jamais. Et pourtant, elle a mis le feu aux poudres. Fin juin 2025, des utilisateurs de WeTransfer — l’un des services de transfert de fichiers les plus populaires au monde — ont repéré un passage pour le moins surprenant dans les nouvelles conditions d’utilisation: vos fichiers pourraient être utilisés pour “l’amélioration de systèmes de machine learning”.
Autrement dit: vos données pour entraîner de l’intelligence artificielle. L’affaire a fait boule de neige, provoquant une onde de choc sur les réseaux, notamment chez les créateurs, les professionnels et les défenseurs de la vie privée. Sous pression, WeTransfer a retiré cette clause… mais l’alerte a été donnée. Alors que s’est-il passé exactement, et qu’est-ce que ça change pour nous, utilisateurs?

Des CGU discrètement modifiées… mais pas inaperçues 🔍

Tout a commencé lorsque des internautes attentifs — dont l’utilisateur Mastodon @notdan — remarquent un changement dans les termes d’utilisation de WeTransfer. Ces nouvelles conditions, publiées en amont mais activées en juillet, introduisaient la possibilité pour la plateforme d’utiliser les données “à des fins de développement de modèles d’IA”.
La formulation exacte (source: version archivée le 28 juin 2025) évoquait le droit d’utiliser les contenus des utilisateurs «pour améliorer l’efficacité des systèmes automatisés, y compris par apprentissage automatique».
Problème? Ces données — fichiers, images, documents confiés à WeTransfer — concernent parfois des éléments sensibles, personnels, ou protégés par le droit d’auteur. L’idée qu’ils puissent être utilisés pour entraîner des IA a été immédiatement ressentie comme une trahison.

Internet s’enflamme : backlash immédiat ⚡

Entre LinkedIn, Reddit et X (ex-Twitter), la nouvelle s’est diffusée en quelques heures. Beaucoup se sont interrogés: est-ce que leurs travaux créatifs, documents personnels ou fichiers professionnels ont servi — ou pourraient servir — d’entraînement à un modèle d’intelligence artificielle?
La vague d’indignation a particulièrement touché la communauté des designers, artistes, développeurs et RP d’agences qui utilisent quotidiennement WeTransfer pour échanger des fichiers clients.
Certains utilisateurs ont déclaré publiquement qu’ils quittaient la plateforme, appelant à utiliser des alternatives plus respectueuses de la vie privée.

Bye forever, WeTransfer.

Rami Ismail (رامي) (@ramiismail.com) 2025-07-14T23:57:25.275Z

Réaction expresse de WeTransfer : “On vous a entendus” 🎙️

Face à l’ampleur de la réaction, la plateforme néerlandaise a réagi rapidement. Dans un message adressé à plusieurs médias tech, un porte-parole a déclaré :

« Nous n’utilisons pas l’apprentissage automatique ou toute forme d’IA pour traiter le contenu partagé via WeTransfer, et nous ne vendons pas non plus de contenu ou de données à des tiers. »

Il ajoute que toute référence à l’IA dans les CGU avait été incluse dans le but « d’améliorer les outils de modération automatique », jamais pour extraire ou analyser les fichiers des utilisateurs à des fins commerciales ou de développement d’IA générative. Bien que cette précision ait été saluée, la clause litigieuse a été immédiatement retirée afin d’éviter toute “confusion ou inquiétude légitime”.

Une claque en termes de confiance : et maintenant, on fait quoi ? 🤔

Même si WeTransfer est revenu sur sa décision, une question persiste : peut-on encore faire pleinement confiance à une plateforme qui a inclus ce type de clause, sans en avertir ses utilisateurs clairement?
Beaucoup se tournent vers des alternatives plus transparentes ou open source. Quelques noms qui reviennent souvent :
  • SwissTransfer🇨🇭 : gratuit, sécurisé, sans pub ni pistage.
  • SendAnywhere : chiffré point à point, simple à utiliser.
  • Tresorit Send : hébergé en Europe, chiffrement de bout en bout.
  • OnionShare: pour les plus parano (et c’est ok), envoie de fichiers anonymes via Tor.

Mais cette affaire dépasse WeTransfer. Elle pose une question fondamentale à l’ère de l’IA : nos contenus “temporairement partagés” appartiennent-ils encore à nous, ou deviennent-ils des ressources pour les machines de demain?

Transparence ou turbulence, il faut choisir

WeTransfer a fait marche arrière, et rapidement, ce qui est à saluer. Mais cette mini-crise révèle un fait : les utilisateurs sont de moins en moins passifs. Lire les CGU devient un acte militant et partager un fichier, un geste à réfléchir.
Cette histoire est aussi celle d’un changement d’époque : plus question de céder ses données par défaut. La transparence, aujourd’hui, n’est plus un luxe; c’est la condition pour qu’une plateforme puisse continuer à exister sans tomber dans la méfiance.

 

Est-ce que vous pensez que leur rétropédalage suffit ? Ou cette polémique vous pousse-t-elle à choisir une autre solution ? 🚀Partagez vos alternatives préférées en commentaires, comparons nos outils !


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