
ChatGPT Images : OpenAI répond enfin à Google Nano Banana 🖌️
Click here to read in English
OpenAI vient de donner un gros coup d’accélérateur à ChatGPT côté images. Après avoir longtemps laissé Google occuper le terrain avec Nano Banana, l’éditeur de GPT lance une nouvelle version majeure de son système de génération et de modification d’images, intégrée directement dans l’interface de ChatGPT, avec un nouveau modèle baptisé GPT-Image-1.5 dans l’API. L’objectif est clair : rendre la création visuelle aussi fluide qu’une conversation, tout en rattrapant (voire dépassant) le niveau de contrôle, de vitesse et de réalisme proposé par la concurrence.
ChatGPT Images, c’est quoi au juste ? 🖼️
OpenAI introduit une nouvelle “surface” dédiée aux images dans ChatGPT : un onglet Images dans la barre latérale, où l’on peut générer des visuels à partir de texte, importer ses propres photos et les modifier, ou combiner les deux dans une même discussion. Techniquement, cette nouveauté s’appuie sur un modèle de génération d’images de nouvelle génération, GPT‑Image‑1.5, également accessible via l’API pour les développeurs et les entreprises.
L’idée est de faire des images un “citoyen de première classe” dans ChatGPT, pas juste un module à part façon DALL·E : on parle d’un modèle pensé dès le départ pour exploiter le contexte de la conversation, suivre précisément les consignes, et générer des rendus utilisables dans des workflows pros (présentations, mockups, réseaux sociaux, e‑commerce, etc.).
Plus rapide, plus précis, plus… utile 🚀
OpenAI annonce que cette nouvelle génération est jusqu’à quatre fois plus rapide que les précédents modèles d’images intégrés à ChatGPT, avec un temps de génération sensiblement réduit, même pour des prompts complexes. Là où l’ancienne expérience pouvait donner l’impression d’attendre un rendu “studio”, ChatGPT Images vise un rythme plus proche du brainstorming en temps réel : tu ajustes, tu regénères, tu refines, sans casser le flow.
Autre gros chantier : la précision. Le modèle améliore la gestion du texte dans les images (logos, titres, affiches, slides) et limite les erreurs typiques des anciennes générations, comme les lettres déformées ou les détails incohérents sur les mains et les visages. Pour les créateurs de contenu, designers solo, PME ou médias, ça veut dire moins de temps passé à corriger des détails absurdes, et plus de temps à travailler sur l’idée elle-même.
L’édition d’images façon Nano Banana ✏️🍌
C’est là que la comparaison avec Google devient intéressante. Comme Nano Banana (Gemini 2.5 Flash Image), ChatGPT permet désormais d’éditer facilement une image existante : supprimer un objet, changer une couleur, ajuster le style global, ou remplacer complètement un élément de la scène… mais toujours en langage naturel. Tu peux par exemple uploader une photo produit et demander : “remplace le fond par un décor studio beige, ajoute un léger reflet au sol, et mets une lumière plus douce sur la gauche” – le tout sans Photoshop, juste en textuel.
Les capacités d’“inpainting” et de retouche localisée ont aussi été musclées : ChatGPT peut modifier une zone précise (avant‑plan ou arrière‑plan) sans casser le reste de l’image et en gardant un style cohérent, ce qui rapproche l’expérience d’un vrai dialogue créatif plutôt que d’une série de générations aléatoires. C’est exactement ce qui a rendu Nano Banana si populaire, et OpenAI aligne enfin son offre sur ce niveau de granularité… en misant sur l’avantage de l’écosystème ChatGPT déjà massivement utilisé.
Nano Banana vs ChatGPT Images : qui mène la danse ? ⚔️
Sur le terrain pur de la qualité visuelle, les premiers comparatifs publics donnent souvent Nano Banana légèrement devant pour le réalisme extrême, notamment sur les visages, la cohérence des mains et certains rendus photo “haut de gamme”. Mais ChatGPT Images revient fort sur d’autres axes : vitesse globale, intégration directe dans un chatbot polyvalent, et simplicité d’usage pour les personnes déjà habituées à discuter avec ChatGPT au quotidien.
Là où Google joue la carte d’un éditeur visuel super puissant intégré à Gemini, OpenAI mise sur une expérience “tout‑en‑un” : texte, code, recherche, images et bientôt vidéo dans la même interface, sans jongler entre plusieurs produits. Pour un créateur de contenu, une marque ou un dev, le choix peut vite devenir une question d’écosystème : tu veux une IA spécialiste de l’image, ou un assistant généraliste qui sait aussi sortir le visuel dont tu as besoin, au bon moment ?
Limitations, sécurité et zones grises 🛑
Évidemment, qui dit génération d’images plus réaliste et édition avancée dit aussi risques accrus : deepfakes plus crédibles, détournements d’images de personnes réelles, ou contenus problématiques plus difficiles à distinguer du vrai. OpenAI met en avant des garde‑fous : filtrage des prompts sensibles, restrictions sur la génération d’images de personnalités publiques, et mécanismes de sécurité pour limiter certains usages abusifs.
Reste que, comme chez Google avec Nano Banana, la frontière entre créativité légitime et manipulation devient de plus en plus fine. Entre IA qui “répare” une photo pour la rendre publiable et IA qui réécrit la réalité pour servir une narration, la différence dépend souvent plus de l’intention de l’utilisateur que de la technologie elle‑même. Et sur ce terrain, régulation, transparence et éducation du grand public vont peser au moins autant que les lignes de code.
Ce que ça change pour les créateurs (et pour le grand public) 💼
Pour les créateurs de contenu, les petites équipes marketing, les médias ou les freelances, ChatGPT Images transforme l’IA visuelle en compagnon de tous les jours plutôt qu’en outil “occasionnel”. Tu peux brainstormer un concept, écrire le texte d’un post, générer la miniature, ajuster les couleurs de ta photo, puis rédiger la légende dans un seul fil de discussion, avec un seul agent.
Pour le grand public, cette mise à jour rend la génération d’images moins intimidante : plus besoin de maîtriser les bons prompts ou de connaître trois services différents. Tu ouvres ChatGPT, tu sélectionnes Images, tu expliques ce que tu veux comme à un ami, et tu ajustes jusqu’à ce que ce soit “postable”. À terme, la vraie bataille ne sera plus seulement “qui génère la plus belle image”, mais “qui simplifie le plus ton workflow créatif du début à la fin”.
OpenAI, Google et la bataille du futur visuel 👀
Avec cette nouvelle version de ChatGPT pour les images, OpenAI envoie un message clair : l’IA de demain ne sera pas qu’un moteur de texte, mais un studio créatif complet accessible depuis une simple fenêtre de chat. Face à un Google qui pousse déjà Nano Banana et Gemini partout, la compétition s’annonce moins sur les benchmarks que sur l’usage réel : qui sera vraiment dans le flux quotidien des créateurs, des étudiants, des marketeurs, des devs et du grand public ?
Reste une question de fond : à mesure que ces outils rendent la création visuelle quasi instantanée, la valeur se déplacera‑t‑elle de l’exécution vers l’idée brute, le storytelling, la confiance dans la source ? L’IA sait déjà produire des images impressionnantes ; la prochaine étape, ce sera de voir comment nous, humains, décidons de les utiliser, les encadrer… et les croire.
Et vous, vous vous voyez plutôt utiliser ChatGPT Images comme studio créatif principal, ou rester fidèle à Nano Banana et aux autres outils IA ? Est‑ce que cette bataille d’IA visuelles vous enthousiasme… ou vous inquiète sur la suite ? Dites-le en commentaire, le débat est ouvert. 👇
📱 Retrouvez notre actu chaque jour sur WhatsApp, directement dans l’onglet “Actus” en vous abonnant à notre chaîne en cliquant ici ➡️ Lien chaîne WhatsApp TechGriot 😉







