Covid-19 : les exploits d’un appareil imprimé en 3D
Depuis près d’un an et demi et le début de la pandémie de Covid-19, les technologies capables de détecter la présence du virus n’ont cessé de s’affiner entre Test PCR, Test sérologique, Test antigénique, Autotest, Test salivaire… Un nouveau venu pourrait faciliter le quotidien des laboratoires d’analyses. En effet, comme le rapporte l’Usine Digitale, un nouveau détecteur du Covid-19 vient d’être mis au point par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT), de l’Université Harvard et des hôpitaux de la région de Boston (États-Unis). Baptisé « miSHERLOCK » (pour « Minimally Instrumented SHERLOCK »); sûrement en référence au célèbre détective de Conan Doyle à qui aucun problème ne résiste ; ce dispositif produit d’étonnants résultats obtenus par un appareil imprimé en 3D et permet de détecter la présence du SARS-CoV-2 en 55 minutes avec un échantillon de salive, d’après l’étude publiée dans Science Advances.
Des Tests Concluants
Grâce à cette technologie, les échantillons n’auront plus besoin d’être transférés vers un centre de test. La préparation de ces derniers est également simplifiée. Pour que l’appareil puisse transmettre des résultats, 4 ml de salive sont nécessaires, indique le site d’information. Les chercheurs y ajoutent deux produits chimiques (DDT et EGTA) qui permettent la non-dégradation des molécules par les enzymes. Le but : éviter les faux positifs. Le tout est ensuite chauffé pendant plusieurs minutes à l’aide de batteries. L’échantillon devient alors fluorescent s’il est positif. Une application mobile a même été mise au point pour interpréter le résultat.
L’alternative nécessaire
Ce dispositif, qui nécessite 4 ml de salive, a été testé sur 27 patients atteints du Covid-19 et 21 personnes saines. Le taux de détection a été de 96% pour les malades et 95% pour les non-malades. Testé également sur les variants Alpha, Beta et Gamma, miSHERLOCK serait également efficace. Cet appareil pourrait donc être une bonne alternative aux tests PCR et dans les déserts médicaux en priorité, qui ne peuvent avoir accès aux tests PCR, à condition qu’il obtienne le feu vert de la Federal and Drug Administration (FDA). Bien plus, il est important de noter le faible coût de production qui sera appliqué grâce au recours à l’impression 3D qui sera produit en masse par la communauté scientifique (passant de 15 Dollars US à pratiquement 3 Dollars US).
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Source : L’Usine Digitale