Lutte contre la pédopornographie : Pourquoi les nouvelles fonctionnalités d’Apple inquiètent ?

Pour Apple c’est une vaste opération de déminage. Un peu plus de 10 jours après avoir dévoilé deux nouvelles fonctionnalités destinées à lutter contre la diffusion d’images pédopornographiques sur internet, la firme californienne poursuit sa campagne de communication. L’objectif : convaincre que ses nouveaux outils de lutte contre la pédophilie n’entament pas pour autant la confidentialité de ses appareils et services. Une initiative qui n’a pas manqué de susciter un tollé sur fond de protection de la vie privée et de cybersécurité que ce soit de la part d’experts en sécurité, nos chers détenteurs de IPhone ou encore d’associations.

A lire : Pour tout savoir sur les nouvelles fonctionnalités de Apple, retrouvez notre article sur le sujet en cliquant ici.

Les atouts de Apple😎

Depuis quelques années le fabricant de l’iPhone s’est forgé une réputation de leader du respect de la vie privée. Un argument de vente devenu majeur pour la firme de Cuppertino qui en profite pour dénigrer régulièrement ses voisins de la Silicon Valley😅, notamment Facebook, coupables aux yeux des dirigeants d’Apple de ne pas en faire assez sur le sujet. D’ordinaire secret, Apple a donc tenté d’apporter un peu plus d’éclaircis sur les objectifs de ces nouvelles fonctionnalités et des changements en cours afin de rassurer. Vous vous posez sûrement la question de savoir si Apple serait entrain de troquer son système de messagerie crypté de bout en bout par une infrastructure de surveillance et de censure, qui sera vulnérable aux abus et aux dérives et ben non. On vous explique en quelques mots.

Que retenir après les critiques ? 🧐

Dans un élan de développer et améliorer ce projet et de corriger la communication mal entamée de ces fonctionnalités, Apple a décidé de fournir un peu plus de détails. Il s’agit en effet du nombre minimum de 30 images correspondantes sur le téléphone ou le compte d’un utilisateur pour qu’un humain prenne le relais et analyse le tout afin de procéder à un signalement aux autorités en cas de suspicion ou de menace réelle. Ce n’est pas tout ! Sur la base de « l’universalité de la base de données et du logiciel » et selon la société, « il ne doit pas être possible de cibler des actions spécifiques avec une base de données différentes ou avec un logiciel différent ». En d’autres termes, la liste des identifiants d’images recherchés est, sera et demeurera la même pour tous les utilisateurs, peu importe le pays où ils se trouvent.

Même si l’on souligne une véritable envie de lutter contre la cybercriminalité et ses dérives, que pensez-vous de tout cela ?

Source : L’Usine Digitale