Afrique

Grandoreiro : le malware qui cible les banques africaines 💰

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Le malware Grandoreiro, originaire d’Amérique latine, représente une menace croissante pour le secteur financier africain. Les institutions bancaires, se retrouvent vulnérables face à ce logiciel malveillant, qui dérobe des informations sensibles.

Une menace qui traverse les frontières 🌍

En effet, Grandoreiro, un cheval de trois conçu en Amérique latine, s’attaque désormais aux banques africaines. Concrètement, il vise plus de 1 500 applications et sites Web bancaires répartis dans une soixantaine de pays. Le logiciel utilise des méthodes de phishing pour obtenir des données bancaires telles que les mots de passe et les numéros d’identification personnelle (PIN).

Une fois infiltré dans le système, il enregistre les frappes clavier des utilisateurs et envoie les informations aux cybercriminels. Résultat : des pertes financières importantes pour les institutions touchées et leurs clients.

Un secteur en transformation numérique 💳

Cette cyberattaque intervient alors que les banques africaines investissent massivement dans leur transformation numérique. Cependant, cette modernisation rapide expose également de nouvelles failles dans leurs systèmes de sécurité. Ainsi en 2024, plusieurs incidents ont illustré cette fragilité :

  • Au Kenya, un vol de 1,3 million de dollars a été signalé.
  • Au Nigeria, les fraudes internes ont augmenté de 40 % au deuxième trimestre de l’année.

Ces chiffres mettent en lumière la vulnérabilité des banques face à des menaces externes comme Grandoreiro, mais aussi internes, souvent sous-estimées.

Les mesures préconisées pour contrer la menace 🛡️

Pour protéger le secteur financier, la National Information Technology Development Agency (NITDA) du Nigeria recommande des actions concrètes. Il s’agit de :

  1. Renforcer les systèmes de détection des menaces grâce à des technologies avancées.
  2. Réaliser des audits de sécurité réguliers pour identifier et combler les failles.
  3. Former le personnel bancaire aux risques liés aux cyberattaques.
  4. Collaborer avec les régulateurs et les clients pour une réponse coordonnée en cas de crise.

Ces mesures doivent être accompagnées d’une vigilance accrue de la part des clients, invités à vérifier l’authenticité des communications et à ne jamais fournir d’informations sensibles à des sources non vérifiées.

Une réponse collective est indispensable 🤝

Face à des logiciels malveillants aussi sophistiqués que Grandoreiro, aucune institution ne peut agir seule. La coopération entre gouvernements, banques et clients est essentielle pour minimiser les dégâts.

Par ailleurs, des initiatives nationales, comme la création de politiques de cybersécurité, ou des investissements dans des outils innovants de protection, peuvent renforcer l’économie numérique du continent.

 

Question aux lecteurs!!! 

Que pensez-vous des efforts actuels pour protéger les banques africaines face à des cybermenaces grandissantes ? Dites nous en commentaires☺️

 

 


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