
Spycam : 120 000 caméras piratées, un scandale qui secoue la Corée du Sud 🎦
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La police sud-coréenne a arrêté quatre hommes accusés d’avoir piraté près de 120 000 caméras de surveillance privées. Les suspects auraient capté des images intimes dans des maisons, des commerces et divers lieux publics, avant de revendre ces vidéos sur des plateformes pornographiques à l’étranger. Cette affaire relance le débat sur la sécurité des objets connectés et le fléau persistant du “spycam” dans le pays.
Un piratage massif facilité par des failles simples 🔍
Selon les autorités, les pirates ont exploité des vulnérabilités très courantes dans les caméras IP, notamment l’usage de mots de passe par défaut laissés intacts par les propriétaires. Grâce à ces accès non sécurisés, ils pouvaient consulter les flux en direct et enregistrer des séquences sans être détectés. Les images provenaient de lieux variés : domiciles, salles de sport, karaokés, commerces… et même une clinique de gynécologie.
L’un des suspects serait responsable, à lui seul, du piratage de 70 000 caméras et de la production de 648 vidéos. Un autre aurait compromis 63 000 caméras pour générer 545 vidéos. Ensemble, ils seraient liés à 62 % des contenus publiés illégalement sur un site spécialisé dans le “spycam”. Le réseau aurait généré l’équivalent de plus de 31 000 euros via des actifs virtuels utilisés pour la vente des vidéos.
Les spectateurs également visés par l’enquête 👁️
Pour les autorités, la responsabilité ne s’arrête pas aux créateurs des vidéos. Park Woo-hyun, responsable de l’enquête, rappelle que regarder ou posséder des images filmées illégalement constitue un crime grave. La police prévoit donc d’élargir les poursuites aux personnes ayant consommé ces contenus. Une approche déjà appliquée lors d’affaires précédentes.
Ce scandale met en lumière la faiblesse récurrente de nombreux objets connectés. Les caméras IP, très prisées pour leur faible coût, sont souvent installées sans configurations avancées :
- mots de passe non changés ;
- mises à jour logicielles non effectuées ;
- protocoles de sécurité insuffisants.
Les autorités appellent donc les utilisateurs à renforcer leurs paramètres de sécurité, changer régulièrement leurs mots de passe et maintenir leurs appareils à jour.
Un ancien problème, toujours d’actualité ⚠️
Le phénomène n’est pas nouveau en Corée du Sud. Le pays lutte depuis des années contre les vidéos intimes filmées à l’insu des victimes. En 2025 encore, la sextape d’un animateur italien avait fuité après le piratage de ses caméras domestiques. Une étude de 2022 révélait déjà que des centaines de milliers de caméras à travers le monde présentaient des vulnérabilités critiques.
L’arrestation des quatre suspects représente un pas important dans la lutte contre ces dérives. Elle rappelle surtout que la sécurité numérique des objets connectés reste un défi majeur pour les particuliers comme pour les autorités.
👉🏾 Selon vous, faut-il imposer des normes de sécurité obligatoires pour les fabricants de caméras connectées afin d’éviter ce type de dérives ?
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