
Conso cachée : Google et Mistral balancent (enfin) les chiffres de l’empreinte IA ! 💧
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Qui aurait cru qu’une simple question posée à une IA pouvait entraîner un véritable défi énergétique ? Google et la star française Mistral viennent enfin de révéler combien consomme vraiment un chatbot IA. Les chiffres sont là, et ils cassent bien des préjugés… ou relancent le débat.
Des chiffres enfin sur la table ! 📊
Google avance désormais au grand jour : une requête “typique” à Gemini, son dernier modèle IA, consomme environ 0,24 watt-heure, soit l’équivalent de l’alimentation d’une ampoule LED durant quelques secondes. L’impact sur l’eau ? 0,26 millilitre, à peine cinq gouttes. Google compare même l’énergie dépensée à neuf secondes devant sa TV (attention au modèle quand même !).
De l’autre côté, Mistral prend le contrepied : la start-up française a publié une analyse plus large et contribue au débat international en jouant la carte de la transparence maximale, insistant sur l’importance de compter tout le cycle de vie (entraînement, usage, production des puces…). Pour Mistral Large 2, c’est 1,14 g de CO₂ par requête et près de 50 ml d’eau !.
Méthodologies opposées… et polémiques ! ⚖️
Derrière ces chiffres, un combat de méthodes. Google ne prend en compte ni les appareils utilisateurs, ni l’entraînement de ses modèles, ni même le recyclage des serveurs. Son calcul se concentre sur le service rendu, pas son histoire. Sa méthodo n’est d’ailleurs pas validée par des normes ISO, contrairement à Mistral qui a fait évaluer son modèle par des experts indépendants.
Résultat, les estimations divergent fortement selon ce qu’on choisit de regarder… et mettent en lumière le besoin d’une vraie transparence globale dans le secteur IA.
Un secteur qui se responsabilise… ou qui veut rassurer ? 🌍
Google souligne avoir divisé par 33 l’énergie et par 44 l’empreinte carbone de ses requêtes Gemini en un an — grâce à l’optimisation continue et au gigantisme de ses datacenters. Mistral, plus petit mais précurseur, appelle à créer des standards internationaux pour que chaque acteur “joue le jeu” et que l’utilisateur puisse comparer et comprendre l’impact réel.
En clair : le dialogue s’ouvre, mais l’autorégulation reste (encore) en chantier.
Vers une IA plus transparente demain ?
Premiers chiffres, premières polémiques, mais surtout première étape pour sortir l’impact environnemental de l’IA de l’ombre. Que préférer – la promesse rassurante du géant ou l’appel à l’exigence du challenger ? À mesure que l’IA va structurer notre quotidien, c’est à chacun d’exiger des réponses claires pour un numérique vraiment responsable.
👀 Et vous, êtes-vous surpris par ces chiffres ? L’IA a-t-elle un avenir vert ? Dites-nous ce que vous en pensez en commentaire, on continue le débat !
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