L’Algérie lance sa première puce électronique nationale : une avancée vers la souveraineté technologique 🧠

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Le pays a finalisé le design de sa toute première puce électronique 100 % nationale. Un projet porté par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. L’annonce, faite par le ministre Kamel Baddari dans un communiqué rendu public le 14 avril, salue l’expertise locale mobilisée pour cette réalisation.

Un lancement en production prévu à Taïwan 🌐

Ce travail a été conduit par des équipes d’ingénieurs algériens, avec l’appui du Centre national pour le développement des technologies avancées. La puce, d’une taille d’un millimètre, représente une avancée significative dans le domaine des technologies électroniques en Algérie.

Bien que conçue localement, des partenaires à Taïwan assurent  la première production de la puce électronique algérienne. L’Algérie ne disposant pas encore des installations industrielles nécessaires

Le pays prévoit toutefois de lancer une production nationale d’ici deux ans. Ce délai permettra ainsi de construire les infrastructures locales et de former les compétences indispensables à une fabrication autonome.

Création d’une unité de production nationale 🏭

Le gouvernement a confié la future fabrication locale à la Société nationale des industries électroniques, chargée de mettre en place une unité spécialisée. Cette structure aura pour mission de produire les composants à grande échelle, conformément aux normes internationales.

Cette initiative s’inscrit dans un programme plus vaste de développement de l’industrie électronique algérienne. À terme, elle devrait permettre de réduire la dépendance du pays à l’importation de technologies de pointe.

Renforcement des capacités technologiques locales ⚙️

Le projet de puce électronique s’accompagne de plusieurs partenariats avec des entreprises algériennes et étrangères. Ces collaborations visent ainsi à soutenir la mise en place d’un écosystème technologique complet, allant de la conception à la production.

Parmi les accords signés figure un partenariat avec une société de gestion des transactions bancaires. Celui-ci permettra notamment de renforcer la sécurité des paiements électroniques et de protéger les systèmes critiques, tout en favorisant l’émergence d’un environnement numérique sécurisé.

Le développement de cette puce constitue une étape importante dans la stratégie de souveraineté technologique de l’Algérie. En misant sur les compétences internes, le pays entend se positionner dans la compétition internationale des technologies de pointe.

Ce projet renforce également les ambitions de l’État en matière d’économie du savoir. Il s’agit ainsi de créer de la valeur ajoutée locale, de soutenir la recherche scientifique et de donner une place centrale à l’innovation dans la croissance nationale.

À vos avis !!!
Et vous, pensez-vous que l’Algérie pourra devenir un acteur clé de l’industrie des puces électroniques ? Dites-le-nous en commentaires😊