
Google dans le viseur de Bruxelles : la Commission européenne dénonce des pratiques anticoncurrentielles 📉
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La Commission européenne a annoncé, le 19 mars, que Google Search et Google Play violeraient les règles de concurrence de l’Union européenne. Cette décision ouvre la voie à de potentielles amendes pour le géant technologique américain s’il ne se conforme pas aux exigences de Bruxelles.
Google Search accusé de discrimination contre ses concurrents 📊
Dans ses conclusions préliminaires, la Commission européenne estime que Google Search désavantage les services d’entreprises concurrentes en leur offrant un référencement moins favorable. Selon l’exécutif européen, Google privilégierait ses propres services, notamment ses comparateurs de prix, affichés en tête des résultats de recherche.
Cette pratique désavantage les concurrents et fausse le marché, notamment dans des secteurs comme la réservation d’hôtels, de billets d’avion et d’autres produits de consommation. En exploitant son quasi-monopole, Google Search orienterait les utilisateurs vers ses propres services, limitant ainsi leurs choix.
Google Play restreint la liberté des développeurs📲
Parallèlement, la Commission européenne met en cause le fonctionnement de Google Play, la boutique d’applications d’Alphabet. L’enquête révèle que Google impose des restrictions aux développeurs, les empêchant de rediriger leurs clients vers d’autres canaux de distribution. Cette pratique limiterait la liberté des développeurs et nuirait à l’offre concurrentielle et à la transparence des prix.
De plus, Google forcerait les développeurs à utiliser son propre système de paiement, assorti de commissions élevées, limitant ainsi leur capacité à promouvoir des alternatives moins coûteuses. Ces pratiques constitueraient une violation des règles du marché numérique de l’UE, qui visent à garantir une concurrence équitable et à réduire les barrières à l’entrée pour les nouveaux acteurs.
Des sanctions pouvant atteindre 10 % du chiffre d’affaires de Google ⚖️
Cette enquête s’inscrit dans le cadre du Digital Markets Act (DMA), entré en vigueur l’an dernier. Conçu pour empêcher les géants comme Google et Apple d’abuser de leur position dominante, le DMA prévoit des sanctions sévères. Si Google ne se conforme pas aux exigences de l’UE, il pourrait se voir infliger une amende allant jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaires mondial.
Ces sanctions visent à contraindre les entreprises à se conformer aux règles et à garantir un marché plus équitable. Il est à noter que Google a déjà été condamné à une amende de 2,4 milliards d’euros en 2017 pour des pratiques similaires. Cependant, les mesures prises à l’époque n’ont pas été jugées suffisantes. La situation actuelle pourrait entraîner de nouvelles sanctions, qui se chiffreraient en dizaines de milliards d’euros.
Un impact majeur sur l’industrie Tech 💸
Le DMA cible les entreprises qualifiées de “gatekeepers” ou “gardiens d’accès” et prévoit des amendes sévères en cas de non-conformité. géants du numérique pourraient être contraints de modifier leurs pratiques commerciales, notamment en ce qui concerne la gestion des données et l’accès aux services. Ce qui risquerait de perturber leur modèle économique. De surcroît, les autorités européennes cherchent à s’assurer que les géants de la Tech ne profitent pas de leur position pour étouffer la concurrence.
Le futur des relations entre les grandes entreprises technologiques et l’Union Européenne pourrait se jouer autour de ces nouvelles réglementations. En cas d’amendes conséquentes, ces dernières risquent de modifier en profondeur les stratégies commerciales des géants du secteur.
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